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Svpat M...

Toi l''Homme, toi, mon Frère !

5 Janvier 2013 , Rédigé par svpat-maah-renaud Publié dans #Ca me révolte :

 

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S
<br />  Je rajoute ce Témoignage de Gilles Rebêche à propos de cet homme mis à la porte de l'hôpital presque nu.<br /> <br /> <br /> Philippe avait tenu à être présent pour l’inauguration de la maison Providence, heureux d’être témoin de cet évènement tant attendu.<br /> L’après-midi, il me montrait sa plaie sur la jambe qui le faisait souffrir. Après consultation au Samu Social, il fallut l’hospitaliser dans les jours suivants, d’autant plus qu’il avait aussi<br /> une infection pulmonaire. traits<br /> Lui rendant visite la veille de Noël, il m’avait déclaré :<br /> "Tu sais, maintenant j’ai 72 ans, je suis handicapé, je suis trop vieux pour retourner à la rue. Avec ma retraite d’ancien combattant, je devrais pouvoir aller dans une maison."<br /> Devant me rendre pour quelques jours au monastère de Lérins, je lui promettais qu’à mon retour le 1er janvier, j’activerai les démarches administratives indispensables. Entre temps, plusieurs<br /> amis bénévoles se relayaient pour le visiter, passer du temps avec lui, s’occuper de son linge de rechange, comme on le fait avec quelqu’un de sa famille.<br /> <br /> <br /> <br /> Quelle ne fût ma surprise et ma colère en découvrant à mon retour de Lérins qu’il venait d’être mis hors de l’hôpital le 31 décembre et déposé<br /> quasi nu à l’entrée de l’Unité d’Hébergement d’Urgence du Samu Social sur le trottoir avec une couche comme seul bagage de sortie !<br /> Heureusement, un témoin l’avait photographié sur sa chaise roulante avec son regard triste et désemparé. Cette photo n’était pas du voyeurisme mais un acte de résistance pour donner une preuve et<br /> refuser l’inacceptable. En la postant sur les réseaux sociaux, elle parvint jusqu’au ministre de la santé et une enquête a été diligentée.<br /> <br /> <br /> Le Samu Social mérite mieux que d’être rendu complice, malgré lui, d’un déni d’humanité. C’est vraiment l’illustration du proverbe "l’hôpital<br /> se moque de la charité". Heureusement que les animateurs du Samu Social n’ont pas renoncé à la fraternité pour poser des gestes de simple humanité : ce soir-là, ils ont donné à Philippe un<br /> fauteuil roulant, l’ont réchauffé avec une couverture, et l’ont rassuré sur son avenir.<br /> <br /> <br /> <br /> Ces veilleurs dans la nuit n’osent même plus se révolter car plusieurs situations analogues à celle de Philippe leur sont familières, telle celle de cet homme, renvoyé il y a quelques mois de<br /> l’hôpital avec écrit au marqueur sur le dos de son fauteuil roulant "ne pas ramener aux urgences !".<br /> Mais la fraternité est rayonnante et contagieuse : journalistes, anciens combattants, personnels de l’hôpital, bénévoles anonymes se sont relayés pour réveiller les consciences et rechercher une<br /> solution digne. ( Lire l'article de Var Matin)<br /> Quelques grincheux ont trouvé, au passage, que tout cela faisait "beaucoup d’agitation pour un clochard !".<br /> <br /> <br /> Heureusement, au pays des droits de l’Homme, c’est le bon sens et le droit commun qui l’ont emporté. La connexion entre nos associations,<br /> l’hôpital et l’administration s’est rétablie grâce à ce sursaut d’humanité.<br /> Merci à Philippe de nous avoir remis, dans son malheur, sur les chemins de la fraternité<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br />
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D
<br /> Pas un commentaire mais....il y avait pire !!!! <br /> <br /> <br /> .....Les Médias Télé qui s'extasient devant  un Depardiounovich, qui sont capables de s'émouvoir devant un viol ignoble en Inde, ou de prendre position pour une  «<br /> émeute de chattes » ou Pussy Riot en anglais, groupe de punk-rock féministe russe, se sont tus honteusement(?)sur le cas<br /> cidessus, mais ont aussi passé sous silence le cas ci dessous<br /> <br /> <br /> Alors, je complète luer travail baclé...et vous livre l'info, trouvée  dans La Montagne.fr<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Expulsée à 94 ans de sa maison de retraite<br /> <br /> <br /> 5<br /> <br /> <br /> Quand on sait (ou pas !) que le rendement moyen  des profits d'une Maison de retraité Privée est de + 25% , on comprend pourquoi il faut<br /> RENTABILISER<br /> <br /> <br />  (au mépris des lois et de la dignité humaine !)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Une nonagénaire a été recueillie par l’hôpital de Châteaudun, vendredi 4 janvier 213, après avoir été expulsée de sa maison de retraite des Hauts-de-Seine<br /> pour cause de loyers impayés.  <br /> <br /> <br /> C’est une bien étrange malade que les urgences de l’hôpital de Châteaudun ont prise en charge, vendredi après-midi. Car cette femme de 94 ans ne souffrait d’aucun problème médical. Son seul tort<br /> : être en retard du paiement de ses loyers de la résidence médicalisée privée dans laquelle elle vivait à Chaville (Hauts-de-Seine). Elle a tout bonnement été mise à la porte, en plein hiver.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La direction de l’établissement (*) a en effet appelé une ambulance et mis la nonagénaire dedans, avec toutes ses affaires personnelles. La maison de retraite a payé le prix du transport jusqu’à<br /> Brou, commune d’Eure-et-Loir où le fils de sa pensionnaire était domicilié avant de déménager, avec pour consigne au chauffeur de taxi, si la porte était close, d’aller aux urgences de l’hôpital<br /> de Châteaudun. « C’est la première fois que nous sommes confrontés à une telle situation », confirmait, hier, un membre du personnel de l’hôpital dunois. Nous avons contacté la maison de retraite<br /> en question, mais elle a refusé de reprendre sa pensionnaire. »<br /> <br /> <br />  « C’est honteux et complètement illégal » L’hôpital eurélien est scandalisé : « C’est honteux et complètement illégal en pleine trêve hivernale qui interdit les expulsions,<br /> y compris des établissements de santé. L’hôpital va d’ailleurs faire un signalement à la gendarmerie. » L’établissement dunois a réussi à contacter le fils de la pensionnaire, qui est<br /> actuellement en vacances dans le sud de la France. Il a promis de venir chercher sa mère, mais il ne pourra pas rejoindre l’Eure-et-Loir avant demain lundi. La direction a donc décidé, en<br /> attendant, de prendre soin de la retraitée. L’assistante sociale de l’hôpital s’occupe d’ailleurs de son dossier. Mais il est probable que l’expulsion d’une dame âgée de 94 ans renvoyée sans<br /> savoir où elle échouera, ne restera pas un dossier sans suite pour la maison de retraite de Chaville.<br /> <br /> <br /> Laurence Franceschina source La Montagne.fr http://urlz.fr/3T2<br /> <br /> <br /> (*) Malgré nos sollicitations, la direction de la résidence médicalisée privée de Chaville n’a pas pu être jointe hier. Les services de l’État n’étaient, de leur côté, pas informés.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />