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Svpat M...

Le bonheur à un prix ils l'ont chiffré !

8 Mai 2013 , Rédigé par svpat-maah-renaud Publié dans #Des Pavés dans la mare

2 milliards d'euros: c'est ce que coûteraient les jours fériés du mois de mai !

La question paraît de circonstance en ce mercredi 8 mai, commémorant le 68e anniversaire de la victoire de 1945.

Or, selon les prévisions de l'Insee, les jours fériés auront un impact négatif sur la croissance annuelle du PIB à hauteur de 0,1 point entre 2012 et 2013. Cela devrait

donc coûter près de 2 milliards d'euros à l'économie nationale.

 

"Il faut relativier ce chiffre"

Alors que le chiffre pourrait paraître alarmant - notamment avec une activité hexagonale en berne en toile de fond - l'impact reste faible et n'est pas nouveau.

On a l’impression que ceci a un coût alors qu’il s’agit, pour les actifs,  de prendre des RTT qu’ils prendraont de toute façon.

Il faut relativiser ce chiffre en y incluant les retombéeséconnomique du tourisme.

C’était la même difficulté que le mois de mai précédent et celui d’avant aussi.

 

Et puis, compte tenu de cela, voudrait-on supprimer le 1er mai, voudrait-on  supprimer le 8 mai, le 9 mai ? 

Car ne me faites pas dire ce que je ne dis pas mais.....
"Afin de ramener les comptes de la branche famille à l'équilibre en 2016, mais «avec un infléchissement significatif dès 2014», le gouvernement a mandaté en janvier le président du Haut Conseil de la famille, Bertrand Fragonard, pour dresser un audit de l'ensemble des prestations sociales et fiscales de la politique familiale." et selon ce rapport  " le besoin de financement de la branche se monte donc à 2,2 milliards d'euros en 2016, dont 1,7 de déficit. Voire un peu plus car ce total n'intègre pas les dépenses à venir, au titre de la réforme des rythmes scolaires en cours, qui seront à la charge de la branche famille."

 

Essayez et vous allez voir ce que ça va donner.

 

Ne restons pas  raisonnables, quelques jours de bonheur dans la grisaille d'une vie de travail (quand on a la chance d'un vrai travail ) ou de misère (si l'on est au chômage ou en précarité) valent bien d'exiger l'impossible (...pour les pôvres profits du Médef) !

 

  

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